mercredi 9 juillet 2014

Cultiver le Qi


Comment cultiver son qì (chi)

Le qì (prononc. Tch’i !) n’est pas le quotient intellectuel Q.I., mais le souffle vital qui permet aux êtres vivants d’exister. Cette substance invisible pèse environ 12 grammes. Au moment de la mort le corps perd cette masse très légère qui est cependant indispensable à l’existence.
Si le qì a une masse, comment est-il possible que la science moderne l’ignore ?

C’est simplement parce qu’elle ne peut pas la mesurer, ni la contrôler !
La physique quantique dit que l’observateur serait en fait le responsable de la transformation de l’onde en particule. Ceci dit si nous méditons sur la lumière, nous pouvons la synthétiser pour en créer une nourriture métaphysique.

Le fait d’observer un arbre est nourricier pour le qì. Ecouter de la musique, sentir des parfums naturels, manger, dormir, faire des massages, autant de possibilités de capter le qì.
Ce qui nous empêche de synthétiser cette énergie dans le corps, c’est le mental qui est automatiquement lié à l’éducation, la culture, les croyances, les ″il faut″, etc. Nous sommes tellement pris par le flux de nos pensées, que nous ne sommes pas conscients quand la nature se présente à nos yeux, quand nous mangeons et aussi quand nous dormons.

Nous respirons environ dix kilos d’air par jour (1,29 gramme par respiration). Cela veut dire que le poids de l’énergie cosmique dans le corps (12 gr.) pourrait alors logiquement être nourrit ou remplacé en environ dix respirations. Ceci est bien sûr une théorie, mais elle est posée ici en quête de vulgarisation pour une simple prise de conscience. Mais alors si nous prenions donc conscience de la nourriture qui se trouve dans l’air, en simplement dix respirations attentives par jours, cela pourrait amener des modifications dans la condition de notre santé et bien-être.
Le qì est un mot chinois qui a évolué ainsi : Au début on utilisait deux caractères qui se traduisaient par « il n’y a pas le feu », puis l’idéogramme  à subit un changement radical où les pictogrammes ont alors constitué un tout autre idéogramme ; on a pris le pictogramme du grain de riz auquel on a ajouté la vapeur qui s’échappe (lors de la cuisson) et c’est ainsi qu’est arrivé l‘idéogramme qì (aujourd’hui simplifié ).  Il n’y a pas le feu veut dire que dans le stress le qì s’épuise. La vapeur du grain de riz symbolise la nourriture (concrète) et l’air qu’on respire. Nourrir le qì c’est manger et surtout respirer.

Le qì peut avoir une odeur qui ressemble au riz cuit et au pain frais. Le pain quotidien biblique tirerait son origine d’une ancienne technique de yoga égyptien qui permettait de se nourrir d’air. En Inde on préconise de se concentrer sur la pointe du nez pour sentir la qualité âcre de l’air et l’ether. L’âcre se transforme en pourri, puis en rânce, en brûlé, en parfum et ensuite en nectar divin (un peu comme l’encens). Tel est l’un des secrets du yoga ancien.
Le qì est à disposition gratuitement dans l’air sain (là où il y en a encore).

Il suffit de le concentrer dans le dāntián (centre neuronal des intestins) en lâchant prise sur les pensées qui courent. On peut ensuite l’amener vers le point d’acupuncture QiHai (VC6) qui se trouve à un pouce et de demi sous le nombril. A partir de ce point qui est le réservoir (océan) du qì, il est possible de le faire circuler dans le corps.
Le dāntián est un champ de cinabre (sulfure de mercure) qui est l’essence brute qui permet lorsqu’elle est raffinée, de faire circuler le qì (souffle) dans l’espace aérien du corps, par les méridiens et vaisseaux.

Pour que le dāntián soit effectif il faut concentrer ses trois centres en un seul, c’est-à-dire le cerveau (glande pinéale), le cœur et les intestins. Ces trois centres neuronaux correspondent aux chakras 2, 4 et 6. Il faut les aligner et se concentrer dans le ventre pour y faire descendre le feu du cœur qui va alors incendier le cinabre pour le transformer en mercure qui sera alors le carburant du qì.
Le dāntián inférieur (intestins) est le centre du jīng (essence) qui nourrit le qì, qui à son tour nourrit l’esprit shén. Le shén va alors nourrir le jīng et la roue de la vie continuer de tourner ainsi. Il suffit d’y prendre part en tant qu’observateur. Le créateur de l’univers est un esprit. Là où va la pensée, le qì la suit. Ce n’est pas l’énergie qui est à l’origine de l’univers, mais l’esprit. L’énergie est une manifestation de l’échange terre-ciel. Le Shen (ciel, père) et le Jing (terre, mère) s’unissent dans l’émotion qì (cœur, centre).

Dans la science du Yi jing (bible chinoise), le métal de Qian (ciel, père) est engendré par la terre de Kun (terre, mère). En bref Dieu aurait une maman ! Si c’est effectivement la poule qui a fait l’œuf (en théorie mathématique et physique), il suffit d’ajouter une dose d’amour maternel aux équations quantiques pour comprendre l’origine de l’univers !? Bingo !
En résumé il est facile de nourrir le qì car il existe beaucoup de manières de le faire et chacun y découvre des secrets de la vie qui ne peuvent pas être divulgués par des mots.

La culture du qì (pratique du Qi gong) est une étape vers le Chan (zen) qui est une étape vers un état de conscience modifié (réalité non ordinaire).

 

 

 

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